Basket : Pau-Lacq-Orthez / CSP Limoges ou Beaublanc revival


Ce matin l’équipe par la plume de Arnaud Lecomte titrait : « Beaublanc est magique » et en rajoutait « le surnaturel a pris possession de Beaublanc », « De vieux fantômes, toujours tapis dans cette salle de trésors, ont ressurgi et investi le corps et l’âme des joueurs de Eric Girard, littéralement portés par des tribunes en or massif », « dans une ambiance unique en France et pas loin du top 5 européen ».

Oui c’est vrai, on avait pas vu ça depuis l’épopée de l’an 2000, Beaublanc était plein comme un oeuf, par miracle, il y avait des spectateurs dans les coursives, habituellement interdites…l’autorisation préfectorale a du miraculeusement tomber du ciel et qui s’en plaindrait.

Depuis un mois au moins, tout le monde parlait de ça sans pour autant vouloir avouer donner plus d’importance que ça à l’évènement mais pourtant tout le monde observait du coin de l’oeil les résultats de Pau avec ces matchs arrachés aux prolongations. Et puis tranquillement, la ville a commencé à parler de l’évènement, jusqu’au coup de Pau avec le recrutement de Maravic juste avant d’arriver, histoire de mettre la pression.

Les retardataires cherchés les derniers billets. Hier au soir, les abords de la salle étaient pleins, logistique de la TV, parking trop petits, boulevards encombrés, dans les bureaux on en parlait depuis 17 h 00, le beau monde avait fait le déplacement : notre couple vedette d’abord, David Cozette et Jacques Monclar, Claude Bergeaud, Hugues Occansey, Pierre Dao, Patrick Chiron (président de Cholet Basket), Christophe DUPONT président du Directoire de l’Entente Orléanaise Loiret , Jean-Luc Deganis (ex joueur des 2 clubs), etc.

Chaussure brillante et Renard argenté

Bref, tout le monde voulait voir si il y avait toujours la flamme. Je crois que personne n’a été déçu, non seulement il y avait la flamme  mais il y a surtout eu le feu !

Il faut bien reconnaître que Pau a une équipe plus que solide sur le papier, faite pour remonter, voir largement tenir un rôle dans le tableau de Pro A. Elle l’a d’ailleurs prouvée pendant les 3/4 quart du match en dominant sans conteste après le départ en fanfare du CSP; dur en défense avec des joueurs talentueux, un CSP tétanisé par moment, des joueurs sous l’éteignoir envahis par la pression, un public qui pestait, soufflait, souffrait devant ce match « casse croûte ».

Et puis le déclic avec un ou deux shoots qui rentrent au bon moment et le shoot le plus miraculeux de l’année, celui de Mc Cord et Beaublanc prend feu pendant 10 minute jusqu’à la fin du match, le public debout en train de hurler, siffler, vociférer, pousser et un Pau qui se liquéfie sous la pression tel Gipson qui loupe ses lancers francs après un match parfait, un dobbels qui prend un temps mort pour le moins surprenant à 4 secondes de la fin du match. On avait pas vu une telle ambiance depuis des lustres et nous voilà revenu des années en arrière avec les duels télévisés sur France 2 à l’époque. Dieu que c’est bon de voir qu’il y a une âme dans cette salle et qu’elle peut maintenant espérer remonter dans l’élite l’an prochain mais pas sans Pau…on s’embêterait…

Cyclisme, tour de France : Limoges – Issoudun, l’étape de la honte avant et pendant ! !


En villégiature pour le week-end du 14 juillet, nous nous faisions une joie d’observer l’étape « LimogesIssoudun » et tout ce qui s’y collait, à commencer par l’émission qui précède le départ : « Village départ« .

On se disait qu’une ville qui souffre d’un déficit chronique de communication et d’image pourrait profiter de cet évènement pour redorer quelque peu son blason et profiter de la manne économique que représente le passage du tour…on a pas été déçu.

Tous les gens qui sont nés à Limoges sont toujours un tantinet attachés à leur ville, tous pensent depuis 30 ans que les choses vont évoluer parce que Limoges a du potentiel. Effectivement, il y en a : c’est bien placé, à la croisée de Paris, Toulouse, Bordeaux et Lyon, mais voilà….

A force de batailler tellement fort pour obtenir des avancées stratégiques (installation de la poste à ESTER technopole, pensez donc ! où sont les industries de pointes que l’on annonce depuis 20 ans) , les élus locaux (pas de préférence ici : tous bords confondus) et nous par la même occasion ont perdu les vrais combats, ce qui signifie à moyen terme, purement et simplement, l’asphyxie économique de la ville qui voit progressivement ces bastions se « casser la gueule » : porcelainiers qui licencient, y compris le géant Bernardaud; l’industriel local, « Legrand » qui ne tourne pas rond et ferme progressivement ses unités de production dans la région, en profitant pour raser notre bon vieux cours de tennis d’Isoceram en même temps que l’usine d’à côté.

Quelques combats glorieux :

Ligne Limoges – Roissy fermée depuis peu, à suivre, Limoges – Orly et pour couronner le tout : l’aéroport de Brive souillac qui ouvre et va pouvoir servir : le Lot, la Corrèze et la Dordogne.

Le TGV ne passera pas de si tôt par Limoges et s’il y passe, il passera par Poitiers : regardez une carte de France et observez quel est le trajet le plus court pour aller de Lille à Barcelone via Paris…non c’est pas par Limoges, enfin si mais en passant par Poitiers…bref, le sujet a même fini de nous lasser dans le coin tellement il est ridicule et objet de dispute politique au ras des pâquerettes.

Et l’autoroute Est-Ouest qui nous évite soigneusement, il faut faire plus de 80 km pour aller le chercher pour aller à Lyon (ligne qui fermera sûrement aussi un de ces jours : faut pas rêver, Limoges – Paris ferme, Limoges Lyn y passera aussi), et une centaine pour Bordeaux, bref, tous les combats stratégiques sont terminés ou en mauvaise voie.

Même la glorieuse CRCI est partie s’installer à Poitiers : même ça, on a pas été foutu de le conserver !

Bref, tout est fait pour que l’on s’enfonce doucement mais sûrement mais c’est pas grave, continuons à nous gargariser des 2 ou 3 conneries de circonstances pour égayer le bon peuple limougeaud.

Et bien, et bien, on s’est dit, voilà le Tour de France qui passe, cela va faire du bien à la ville, apporter une petite bouffée d’oxygène, France télévision va faire le métier. Et bien, on a pas été déçu, histoire de redorer le blason, on est passé pour des ploucs. Monsieur Luyat, votre émission était pathétique, pitoyable et honteusement bâclée, toutes les personnes présentes à proximité de la TV se sont levées pour voir le spectacle grotesque que vous avez offerts en montrant un reportage sur la porcelaine avec des bruitages digne d’une mauvaise blague de monteur, pour votre information, la porcelaine est une industrie de luxe, une des rares qui arrivent à subsister en France, avec un savoir faire qui méritait mieux qu’un coincoin crétin sortant de la bouche d’un animal moulé, ça aurait au moins fait plaisir à toutes les personnes qui viennent de se faire lourder par la même entreprise que vous avez présentée de façon débile et inapproprié : Bernardaud.

Avez-vous seulement pris le temps d’aller voir comment les gens décorent des bijoux à la main plutôt que de vous goinfrer au restaurant du coin et reprendre en chantant à l’antenne, mal bien sûr, la pub Bernardaud qui passait il y a 25 ans à la TV, histoire de tourner en ridicule malgré lui, Michel Bernardaud, présent sur la plateau, c’était pas mal..

Ah oui, nous y voilà, les bons blagueurs que vous faites avec votre compère Vincent Ferniot avec qui vous avez déliré sur le mot « couille » pendant 10 minutes parce qu’il a présenté un plat avec des couilles de mouton : ah, ah, ah qu’est-ce qu’on se marre en Limousi !

Si le choix du plat est bon, votre performance était purement et simplement à vomir et encore une fois ridicule, telle cette espèce de « crétinerie » de mise en scène avec le pauvre Gille Dudognon que Vincent Ferniot essaye d’attraper dans le parc de La Chappelle Saint Martin.

Et pour couronner le tout : la présentation d’un boeuf, limousin bien sûr…on passe les détails

On ne renie pas nos origines mais on aspire tout de même à un minimum de professionnalisme de la part d’une service public sponsoriser sur les deniers de la république.

Bref, demandez aux téléspectateurs ce qu’ils ont retenu de votre émission : il vous répondront sûrement qu’à limoges, on bouffe des couilles de mouton dans des assiettes fabriquées par une entreprise qui fait aussi des chiens en porcelaine sur un air d’accordéon (j’avais oublié ça aussi) : bravo, c’est une vraie performance !

Mais après tout, il ne peut pas y avoir que des bons journalistes, y compris dans le service public. Monsieur Mitterrand, vous qui un jour avez déposé un sept d’or par terre pour illustrer où en était le service public, maintenant que vous êtes en haut, essayez donc de faire quelque chose parce que s’il était par terre à l’époque, avec ce type de prestation, il est à la cave. Une chose est sûre, vous ferez au moins les choux gras de TF1 en investissant en force les « enfants de la télé ».

Alors, on s’est dit, on va regarder un bout de l’étape pour rattraper ce magnifique spectacle offert par Franc3. Et bien on l’a eu, une étape pourrie par la plupart des coureurs parce qu’ils n’avaient pas le droit d’avoir leur oreillette, histoire que leur directeur sportif leur explique à quel moment pisser dans le bidon, conclusion, une étape figée, qui a du ravir les spectateurs du monde entier et contribuer un peu plus à l’image dynamique de la région: merci messieurs d’avoir pourri une étape pour votre petit confort…c’est une véritable insulte à tout ceux qui se faisaient un plaisir d’accueillir le « Tour », de le suivre, de faire partie de « la grande boucle », de vous encourager le long des routes, de venir voir le départ. A tous les gosses du coin qui rêvaient d’attraper un bidon jeté par un des échappés pour le garder précieusement en souvenir toute leur vie : encore merci à vous.

Dire que j’ai hésité à rester pour voir le départ du Tour, quelle bonne idée j’ai eu de louper ce spectacle pitoyable.

Imaginez vous pour la ville de Pébourg que nous sommes ce qu’une somme telle que celle que demande l’organisation du Tour pour être ville étape représente dans les finances locales, on va maintenant être obligé de se nourrir de couille de mouton pendant deux ans. J’espère au moins que nos élus locaux vont demander des comptes à l’organisation du Tour de France pour ce mauvais tour…ils pourront toujours se rendre à Paris en vélo, ça ira au moins aussi vite que le Corail ou que le peloton ce jour là.

A vomir toute cette mascarade, vivement les vacances.

Basket, Limoges CSP : Le pivot Johan Passave blessé


Le neo pivot limougeaud – titulaire – Johan Passave s’est blessé lourdement à l’entraînement, les examens ont révélé un trait de fracture très net au niveau du 5° méta. Il a été immédiatement plâtré et sera indisponible pendant 45 jours….

Cela ressemble fort à une fracture de fatigue, donc souhaitons lui un bon rétablissement et un repos salvateur.

Décidément les débuts de saison se suivent et se ressemblent, à 15 jours d’un match d’ouverture ultra important contre Paris Levallois, l’ogre du championnat de Pro B, le CSP se trouve face à une nouvelle difficulté à surmonter, car si le club a droit à un « joker » médical, il ne peut-être que français et comme chacun le sait, les pivots français ne sont pas légion…

« Exit » cette mauvais nouvelle à laquelle il faut se faire, en voici une meilleure, le CSP vient de signer un nouveau sponsor privé, le groupe Intermarché s’est engagé en tant que sponsor principal aux côtés du groupe Fagor Brandt

Cet engagement ne place pas le CSP comme le plus gros budget de Pro B puisque Paris Levallois reste largement au-dessus mais porte le budget global à 2.5 millions d’euros annuel. Il faut reconnaître que c’est une prouesse quand on sait d’où le club revient depuis quelques années. Espérons que cela se matérialisera par une accession à la Pro A dés cette année.

Pour en savoir plus : rendez-vous sur le site officiel : http://www.limogescsp.fr/

Basket, Limoges a un nouveau coach.


Après un début de saison mitigé et décevant, le président du Limoges csp Elite a décidé d’arrêter ses fonctions de coach pour laisser la place à Olivier Cousin. Souhaitons que cet entraîneur à l’ascention fulgurante soit l’homme de la situation et amène la confiance et la régularité qu’il manque à l’équipe actuellement.

Débarqué du bateau palois en perdition depuis quelques temps, Olivier Cousin retrouve le Pro B où il avait été élu meilleur entraîneur de l’année l’an dernier avec l’UJAP Quimper.

Il a d’ailleurs pu assister cette semaine à la victoire de sa nouvelle équipe contre Saint-Etienne. Ce Match gagné semble-t-il facilement à tout de même mi du temps à basculer. Saint-Etienne (qui joue en Orange !), actuel 4ème du championnat à fait souffrir et douter le csp toute une mi-temps sous l’impulsion d’un Mohammed Hachad de feu avec ses 29 points au compteur !

Avec le retour deLukowski aux commandes dés le mois de janvier, le départ annoncé de Roberts, c’est un CSP quelque peu chamboulé mais toujours avec l’ambition de retrouver la Pro A qui va commencer l’année 2008, en commancant par un match, hasard du calendrier, à Quimper…

Souhaitons lui bonne chance et vivement la Pro A.

Fagor : un nouveau sponsor au CSP


Le CSP vient d’entamer un partenariat de deux ans important avec un nouveau sponsor digne de ce nom et de niveau européen : Fagor.

Fagor regroupe les marques d’électroménager :

Fagor 

Brandt

De Dietrich

Vedette

Sauter

Ocean

San Giorgio

C’est le N° 1 de l’électroménager en France et en Espagne et le 5ème groupe européen.

Rappelons que Fagor est une filiale de la plus grande coopérative du monde : Mondragón Corporaciòn Cooperativa, MCC, un groupe de 210 entreprises et entités (dont environ la moitié sont elles ausi des coopératives), structurées en trois groupes sectoriels : finance, industrie et distribution, et les aires de recherche et de formation. C’est l’un des plus grands groupes coopératifs du monde.

Mondragón Corporación Cooperativa est le fruit de la vision d’un jeune curé, José María Arizmendiarrieta, et de l’effort solidaire des salariés-associés, qui ont su transformer un petit atelier consacré, en 1956, à la fabrication de fourneaux et de réchauds au pétrole, en premier groupe industriel basque (plus de 35 000 employés dans cette région) et septième en Espagne, avec 10, 5 milliards d’euro de ventes dans son activité industrielle et de distribution, 10.milliards d’euros de ressources intermédiaires dans son activité financière et des effectifs qui s’élevaient fin 2004 à 70 844 travailleurs au total, dont une moitié de sociétaires.

Bref, il faut continuer avec des gens comme ça…