BASKET, PRO B, LIMOGES CSP – PARIS LEVALLOIS….puis PB86


Il est jamais trop tard pour raconter, ce que tout le monde (à limoges) attendait arriva. Une salle pleine comme un oeuf avec des travées bien garnies, (quid de l’époque où on nous saoûlait pour ne pas rester debout mais où il fallait s’asseoir : poulet souviens toi du barbichou révolté !)

Cette soirée fût magnifique et digne de la grande époque, nous n’avons pas boudé notre plaisir de revivre un petit moment de gloire, fut-il en demi-finale du championnat de France de Pro B. La salle était cette fois-ci électrique, tout le monde est arrivé plus tôt, les petits drapeaux étaient de sortie, les gosses découvraient ce que c’est qu’une grosse ambiance de match (le mien était debout sur les chaises), quelques anciens avaient fait le déplacement : l’inusable Appolo Faye, Diamory Sylla (artisan de la remontée en Pro B), Jean-Michel Sénégal, Mike Brooks avait fait le déplacement pour le quart contre Clermont.

A peine les joueurs sont entrés sur le terrain que c’était déjà chaud, tout le monde debout avec un speaker qui chantait : ça fait bien des années qu’on avait pas entendu ça !

Bradford en chef d’orchestre a fait le show, à l’américaine, dés son entrée dans l’arène, chouchou du public qui l’a vite adopté, c’est le dynamiteur qu’il manquait à l’équipe.

Mais on a aussi trouvé un coach qui a changé pas mal de choses en quelques semaines, si Olivier Cousin a amené beaucoup de rigueur en défense, Eric Girard a amené beaucoup de sérénité en attaque, pas de doute dans les shoots, une balle qui tourne rond, des positions de shoots pour les bombardiers maison : Mohammed, Salmon, Hinson….bref du jeu et du plaisir.

Rigoureux pour ceux qui s’emballent : demandez à Hinson qui est sorti 20 secondes pour se faire sermonner pour un shoot casse-croute puis qui re-rentre tout de suite.

Bref, à la sortie, un match de feu pendant 40 minutes, Paris qui a tenté de résister a fini par lâcher le morceau et s’est fait submergé par la vague noire et blanche. Le public debout à 4 minutes de la fin du match pour ne pas relâcher la pression 1 seconde et enfin la délivrance…

Tour d’honneur, joueurs grimpés sur les tables, bref la totale !

Maintenant, tout le monde est tourné vers Poitiers, oui, ils nous ont battus 2 fois cette année, comme Clermont et Paris d’ailleurs.

Cette équipe est sûre de son basket et s’est déjà fait surprendre en finale l’an dernier. Et puis, son président l’a dit (parait-il) à Frédéric Forté qui réclame plus de places pour les limougeauds, il en a obtenu 500 de plus, soit un pauvre total de 1200 places environs contre 2000 pour Poitiers, si l’an prochain vous allez en finale, comme nous, vous aurez 2000 places….ça c’est présompteux !

Mais laissons dire et place au « combat des chefs » cher à l’ami Tortos !

FFBB : la grotesquerie permanente


Annoncé en grande pompe, il y a quelques semaines, la nomination de Frédéric Forté avait belle allure pour mener « ENFIN » un projet équipe de France à bon port. Dommage…

C’était sans compter sur les luttes intestines de la fédération, le JPDV national, toutjours auréolé de sa médaille d’argent à Sydney n’a pu s’empêcher de toujours s’intéresser de trés prêt à l’équipe de France. Le caractère bien trempé de Forté n’y aura pas résisté. C’était trop beau, je me disais qu’on allait enfin avoir une cellule équipe de France digne de ce nom et bien non.

Joe Sydney 2000

Joe Sydney 2000

Mise à part Vincent Collet qui va amener un coup de jeune à la sélection, on repart à nouveau avec JPDV et son homme de paille Patrick Beesley.

Peut-on en vouloir à Forté ?

forte

On lui demande d’animer la bazar et les indétronables de la fédération ne cessent de rôder, incapables qu’ils sont de lâcher le morceau. C’est désespérant, ces dinosaures gâchent tout, les idées étaient pourtant bonnes, disposer d’un manager général pour suppléer Vincent Collet qui aura tout de même bien du mal avec ses obligations avec l’ASVEL et les voyages entre Paris et Lyon, les contacts et le boulot à faire avec les internationaux disséminés tout autour de la planète basket, ça va pas être simple.

Encore merci à cette fédération qui multiplient les faux pas et semblent tout faire pour que cette équipe de France ne sortent pas de sa torpeur. C’est vraiment pitoyable de faire comme cela alors que l’équipe de France doit battre l’Italie dans quelques moins seulement pour se qualifier pour le prochain euro…

Dépit global et total et malheureusement, presque de l’indifférence.

Limoges csp : label école française de minibasket.


Suite à la débacle de l’équipe de France à l’euro.  On se pose la question de savoir comment sont formés nos jeunes basketteurs. Depuis quelques années, la FFBB a mis en place le label « Ecole française de minibasket ».

Label Ecole française de basket

Ce label est né de la volonté de la FFBB de promouvoir une démarche de qualité dans les clubs qui accueillent les plus jeunes des pratiquants en donnant une véritable identité, notamment sur les catégories les plus jeunes (les minis baskets), celles-ci étant le plus souvent négligées dans les clubs et se trouvant confrontées à des règlements conçus par et pour des adultes.

Pour obtenir ce label, il faut répondre à un cahier des charges qui dit en substance cela (texte honteusement pompée sur le site de la FFBB mais ils me pardonneront, c’est pour la promotion du basket) :

Avant de reprendre ce cahier des charges, quelques commentaires personnels : je pense sincèrement qu’il faut soutenir et encourager cette initiative de la fédération car il est évident que le basket souffre d’un vrai problème de formation des joueurs mais je suis aussi convaincu que cela ne doit être qu’un début et que le basket, surtout chez les jeunes (jusqu’aux équipes espoir) doit se structurer et se professionnaliser et que la FFBB ne doit pas se contenter d’éditer un cahier des charges mais doit être pro-active dans ces initiatives. Comment, je n’ai pas la prétention d’avoir la solution mais simplement quelques idées pour faire avancer le schmilblick !

Le cahier des charges disponible avec d’autres document et conseils sur : www.basketfrance.com

L’Ecole de MiniBasket est un espace d’accueil d’enfants de moins de 11 ans qui souhaitent pratiquer le BasketBall. Les catégories : Baby (5-6 ans), Mini-poussins (7-8 ans), Poussins (9-10 ans).
B) L’Ecole de MiniBasket dispose, au sein du club, d’une organisation administrative, sportive et pédagogique.
C) L’Ecole de MiniBasket dispose d’équipements aménagés et adaptés à l’enfant.
D) L’Ecole de MiniBasket organise les apprentissages en fonction du niveau de jeu et non des catégories d’âge. L’apprentissage par le jeu est privilégié.
E) L’Ecole de MiniBasket propose des formes de rencontres et de compétitions adaptées au niveau de pratique.

Elle doit disposer de moyens permettant son fonctionnement pour accueillir les enfants dans de bonnes conditions. Certains indicateurs apparaissent d’emblée obligatoires puisqu’ils engagent un minimum de qualité et surtout la sécurité des enfants permettant à terme de mieux les accueillir et en plus grand nombre.

1. L’organisation pratique et administrative

La mise en œuvre et le bon fonctionnement d’une Ecole de MiniBasket nécessite :

– Une aire de jeu adaptée, sécurisée avec des paniers à 2m60 ou des paniers de baby-basket, en nombre suffisant.
– Du matériel de jeu : ballons T3 et T5, ballons souples, en nombre suffisant.
– Du matériel pédagogique : chasubles, plots, lattes, cordes, cerceaux… selon les possibilités.
– Un ou des créneaux horaires de 1h à 1h30, avant 19h.
– Une personne qui prendra en charge les aspects administratifs de l’Ecole. Il serait bien qu’elle soit membre du bureau du club.

2. Les ressources humainesEn complément du responsable administratif, est associé un encadrement technique et pédagogique. C’est un entraîneur licencié, au moins du niveau « Animateur MiniBasket » ou « Animateur club », il assure l’accueil, les séances d’entraînement et l’encadrement des rencontres. II peut être enseignant de formation avec une formation complémentaire spécifique basket. II peut être aidé par des assistants (parents, jeunes du club…). L’importance de l’encadrement est fonction du nombre d’enfants accueillis. Il est souhaitable d’avoir un encadrant pour 8 à 12 enfants (8 en Baby). A chaque séance, prévoir la présence d’un adulte autre que les animateurs (sécurité, accueil, etc.).

Commentaires personnels : c’est là que c’est pas facile, dans le cas du CSP, rendons hommage à l’animateur qui encadre les jeunes entraîneurs et ces derniers pour se dévouer à venir encadrer et s’occuper des enfants. Ils sont souvent étudiants et ont parfois d’autres choses à faire ou à penser le mercredi après midi mais ils sont là pour s’occuper des enfants et le font trés bien. Mais là aussi, la fédération ne peut-elle pas encourager ces jeunes d’une façon ou d’une autre, sans parler d’argent bien sûr, mais je ne sais pas un stage de basket avec des entraîneurs nationaux ou à l’INSEP pour voir les pro au travail (là aussi, ce ne sont que des idées jeté en vrac sur le blog), histoire de leur donner un peu plus le goût de continuer.

3. L’activité sportive – Présence de jeu réel dès le départ, par des formes de jeu adaptées (jeu réduit, etc.).
– Mettre l’enfant en situation de réussite.
– Travail par atelier : optimiser l’espace et le matériel (1 ballon par enfant).
– Mise en place de règles adaptées.
– Fonctionnement par niveau de jeu.
– A chaque âge son ballon et sa forme de jeu.
– L’Ecole est organisée en niveaux d’acquisition de savoirs et de compétences, en dehors de toute référence à l’âge et au sexe.Les renseignements qui suivent sont indicatifs. Le fonctionnement pédagogique de l’Ecole de MiniBasket doit tendre vers ces principes.Chaque niveau peut être subdivisé en cycles d’apprentissage. Fréquence des entraînements :

– Baby-basket : une séance par semaine
– Mini-poussins : une séance par semaine (ou plus si spécifique)
– Poussins : deux séances par semaine (ou plus si spécifique)

Les formes d’apprentissage doivent être adaptées au niveau de pratique des enfants, elles sont évolutives. Les règles de jeu doivent être souples, simplifiées, adaptées. Elles doivent suivre la progression de l’enfant.

A CHAQUE ÂGE SON BALLON, SON PANNEAU, SA FORME DE JEU

Pour les rencontres, le jeu doit primer sur l’enjeu ! Les premières rencontres ne doivent pas se traduire en termes de victoires et de défaites. Pas de classement : autres formes jouées que le match : individuelles (lancers-francs, parcours, tests divers…) ou collectives (concours, contrats…).

Niveau débutant

– sans feuille de match
– sous forme de plateaux
– mixte
– par niveaux (équipes modifiables…)

Niveau plus confirmé

– feuille de match (par 1/4 temps si possible)
– participation à 2 1/4 temps minimum
– changement dans le dernier 1/4 temps

Possibilité de combiner les deux formules : plateaux et championnat

Commentaires personnels : ça c’est la vraie bonne idée car ça fonctionne, pas de remise de récompense, les enfants jouent et s’amusent sans se poser de question, se mettre de pression, engendrer de déception, sans compétition. Ils s’amusent : un point c’est tout.

UN CLASSEMENT PAR ÉQUIPE N’EST NI UNE PRIORITÉ NI UNE NÉCESSITÉ

Lorsque l’éducateur estime que les enfants sont prêts, il peut procéder à une évaluation des joueurs (tests inscrits sur un carnet ou sur des fiches individuelles). La durée d’un cycle de formation et l’évaluation qui le termine sont avant tout adaptées aux enfants. Chacun se construit à son propre rythme.

Au travers du jeu, les enfants peuvent également se mettre, à tour de rôle, en situation :
– D’ARBITRE (de l’auto arbitrage à l’arbitrage volontaire)
– D’OBSERVATEUR (par l’intermédiaire de fiches simples)
– DE MARQUEUR-CHRONOMETREUR

Ils peuvent également prendre en charge des séances de jeu, partager la responsabilité de constituer leurs équipes (à partir de critères clairs et connus de tous). En début, pendant et en fin de séance, les enfants sont associés à l’organisation et à la gestion du matériel.

4. Les éléments financiers

Tous les enfants doivent être licenciés à la FFBB

– Pour des raisons d’assurance.
– Pour que l’enfant et ses parents se situent dans le groupe sportif et s’intéressent à son fonctionnement.

Commentaires personnel : je crois qu’il faut que la fédération fasse plus que de conseiller et aide les clubs à provoquer cela, pour le vivre « un peu » (pas autant que je le voudrais par manque de temps), il est difficile de sensibiliser les parents. Peut-ête que la fédération devrait dépêcher un conseiller pour aider les animateurs à parler aux parents car cela aussi c’est un métier et c’est pas toujours évident d’avoir les bons mots pour sensisibliser, convaincre ou intéresser, bref aider les gens à gérer ce côté là.

5. La communication interne

Les parents doivent être associés au groupement sportif qui accueille leur enfant.
– Prévoir une réunion avec les parents au moins une fois par an (début de saison).
– Appuyer toute initiative des parents pour faire vivre l’Ecole (journal interne, fête, affichage, etc.).
– Accueillir l’enfant et les adultes l’accompagnant en début et en fin de chaque séance.
– Mettre en place une fiche de présence des enfants.

Si on faisait un blog !

6. La communication externe

Pour assurer son bon fonctionnement, le club et son Ecole de MiniBasket doivent se faire connaître, se faire aider…
Nous encourageons toute initiative vers la presse, la recherche de partenaires, les autres Ecoles, etc.

Commentaires personnels : cela s’appelle du marketing, c’est pas évident non plus quand on a pas l’habitude. Pourquoi ne pas proposer quelques fiches pratiques ou mettre des outils à disposition pour créer une émulation > un deal avec une plate-forme de blog par exemple pour que les écoles puissent venir faire leur blog sur le site de la fédération. Ou de façon plus général proposer des « recettes » pour aider ceux qui souhaitent à communiquer : y-a-t-il une charte de communcation : logo par exemple ?